INTERVIEW [FR]| Camille - McGill: International Business

Je m’appelle Camille. J’ai étudié de ma 6ème à ma Terminale à l’école Active Bilingue Jeannine Manuel à Paris en France. Durant ma scolarité j’ai toujours eu des bonnes notes et des facilités mais je n’étais pas très motivée. Les trois mots que je choisirais pour décrire mon école serait rigoureuse, multiculturel et stimulante. Mon université de rêve a toujours été l’université de McGill.

J’étudies actuellement depuis deux ans à l’université de McGill à Montréal au Canada.

J’ai choisi cette université tout d’abord pour son ambiance. L’université est située au plein milieu de Montréal, une ville très agréable (malgré le froid, autour de -10°C en hiver !). En effet, Montréal est une ville très étudiante, il est très simple de rencontrer des gens. De plus, la ville est très sécurisée, les gens sont bienveillants, il est possible de rentrer tard la nuit sans se faire embêter. J’aime également beaucoup la ville de Montréal car cette dernière étant francophone, j’ai un peu l’impression d’être à la maison. Finalement, McGill a mis en place un système de résidences universitaires (valable seulement la 1ère année) et d’associations/clubs/équipe sportive, il est donc très simple de se faire des amis.

De plus, j’ai choisi cette université car le rapport prestige/travail est très élevé. En effet, l’université de McGill est renommée mais la quantité de travail n’est pas insurmontable. De plus, j’ai adoré le système « à la carte » proposé par McGill. C’est-à-dire que l’élève choisit la durée de ses études (en fonction du nombre de cours prit par semestre), choisit ses cours, choisit son emploi du temps. Par exemple, j’aime faire du sport le matin, j’ai du coup pris mes cours seulement l’après-midi.

Mon majeur est en International Business, avec un mineur en Sociologie et Espagnol. Cependant, pour valider mon diplôme je dois réaliser un total de 120 crédits (1 cours=3 crédits) (Pour la faculté de management : si vous venez de France vous commencez déjà avec 27 crédits si vous avez fait une filière ES et 30 crédits pour S). Mon majeur et mon mineur ne totalisant pas 120 crédits, j’ai le droit d’effectuer des cours (appelé électives) dans n’importe quel domaine. J’ai pu par exemple prendre un cours d’histoire de l’art. J’aime beaucoup ce système, car malgré mon majeur (que j’adore) je peux également découvrir de nouvelles matières, des choses que je n’ai pas forcément envie de faire plus tard mais qui m’intéressent.

Pour la faculté de management, il existe une « loi » comme quoi la moyenne de la classe doit se situer entre un certain intervalle de pourcentage. Il est donc possible à la fin du cours de se faire « curve up », c’est-à-dire que la moyenne finale de tous les élèves augmente pour arriver dans cet intervalle de pourcentage. Or, il est également possible de se faire « curve down ». Je pense que ce système augmente le sens de compétition avec les autres. Cependant, je n’ai pas l’impression de vraiment être en compétition, je ne me sens pas souvent sous-pression et je trouve que la plupart des élèves sont bienveillants.

Ma quantité de travail dépend énormément de la période du semestre. En effet, pendant les périodes de midterms ou de finals, je travaille énormément à la bibliothèque de McGill qui ferme à minuit. Elle est très grande et très calme. Pendant, le reste du semestre je travaille moins intensivement mais au moins 3h par jour.

Mon conseil pour réussir à la fois ton niveau scolaire et ta vie sociale : Sleep more than you study, study more than you party and party as mush as you can.

Mon intégration s’est très bien déroulée, mais je connaissais déjà des personnes de mon lycée qui allaient à McGill. Mais il est très simple de se faire des amis, car il y a une semaine d’intégration pour apprendre à connaître les gens, avec des jeux, des sorties et pleins d’activités. De plus, j’habitais dans une résidence universitaire avec 300 autres élèves de McGill, très pratique pour rencontrer des nouvelles personnes. Je recommande fortement cette option-là, pour la première année !

Le campus de McGill est incroyable, il y a une gigantesque salle de sport avec piscine, un vrai stade de football américain et de grandes pelouses pour travailler ou voir ses copains quand il fait beau.

Sur une échelle de 1 à 10 je mettrais 9 aux fêtes de mon école. En effet, il y a un choix énorme de soirées différentes à faire, celles organisées par l’université (associations, clubs sportifs ect..) mais également par la ville (concerts, boites de nuits ect…). Par exemple, la faculté de Management organise tous les jeudis le 4 à 7, où les élèves se rejoignent pour discuter autour de bières et de grilled cheese à 1$.

Je pense que l’université de McGill est très sportive car l’infrastructure nous le permet. Personnellement, je fais partie de l’équipe de ski, certains de mes amis font partis de l’équipe de football, de rugby ou de basketball.

Un autre aspect positif de vivre à Montréal est sa localisation. En effet, être juste à côté de la montagne, à seulement 1h30 de bus est incroyable. A 1h en voiture il est possible d’aller visiter des parcs naturels, la ville d'Ottawa et celle de Québec City et à 1h d’avion d’aller jusqu’à Toronto (ça vaut le coup, les chutes du Niagara sont juste à côté !)

Le seul petit problème, comme cité plus haut, c’est le froid. En effet, entre novembre et mars, il fait très froid mais comme on est bien équipé et préparé ce n’est vraiment pas si horrible que ça. De plus en Aout-Septembre il fait 30°C. Montréal est connu pour suivre intensément les quatre saisons, mais cela fait que les paysages sont magnifiques !!

Ma vie à l’université́ est exactement celle à quoi je m’attendais. J’aime les cours que j’étudie, j’ai une bonne bande de copains, je peux faire pleins d’activités intéressantes, du sport.

Je pense que l’université de McGill est un très bon choix à faire, car l’autonomie qu’on acquière du fait d’être aussi loin est très importante. Je ne m’ennuie jamais, les cours sont intéressants, les gens sont adorables (aussi bien les élèves que les Montréalais).

J’aurai bien aimé qu’un ancien élève me prévienne que l’administration au Canada est très lente, et qu’il faut s’y prendre en avance pour réaliser son Certificat d’Acceptation du Québec et son Study permit.